Comprendre le baby blues et les moyens pour en sortir

Après avoir passé neuf mois avec bébé dans le ventre, le moral n’est pas au beau fixe pendant les jours qui suivent l’accouchement. La grossesse laisse en effet quelques séquelles aussi bien physiques que psychologiques et il arrive qu’après l’arrivée d’un bébé, la maman soit touchée par une légère dépression, un petit coup de blues, communément appelé baby-blues. Cet article tentera de vous éclaircir au mieux sur ce phénomène tout en vous donnant quelques astuces pour le surmonter.

Tout sur le baby blues

Le baby blues est une dépression post-natale normale et passagère qui apparaît généralement 3 jours après la naissance, d’où son appellation « syndrome du troisième jour ». Il ne doit néanmoins pas dépasser une semaine à 15 jours.

À ne pas confondre avec la dépression post-partum qui peut se manifester à tout moment de l’année suivant l’accouchement et qui touche autant certaines femmes que les hommes après la naissance de leur nourrisson, le baby blues s’explique par des changements physiologiques (chute importante des hormones oestroprogestatives), un état dépressif et des troubles du sommeil (manque de sommeil, insomnie…).

Il s’agit d’une réaction transitoire et les symptômes de la dépression peuvent se manifester par de l’irritabilité, de la vulnérabilité, de la culpabilité ou de la psychose, des sautes d’humeur, de l’anxiété, de la tristesse… Il peut affecter jusqu’à 80% des femmes après l’accouchement et ne nécessite aucun traitement particulier.

Les divers moyens pour lutter contre le baby blues

•             Parler et dialoguer

Le premier remède pour vaincre le baby blues est le soutien social : l’entourage intime et le personnel de la maternité (sage-femme, infirmière, puéricultrice…) devraient aider la nouvelle maman à reprendre confiance en elle et à la rassurer sur ses capacités de mère. En effet, bien qu’il s’agisse d’un événement heureux, la naissance d’un enfant engendre un véritable changement de vie, voire une certaine déstabilisation et déprime, auquel la jeune mère est confrontée : les choses ne ressemblent pas à ce qu’elle a imaginé et ceci pourrait la conduire à une déception. Le mieux est donc de parler ; le dialogue permet d’évacuer ce mal-être, de chasser les idées noires et de prévenir la dépression.

•             Se faire plaisir

Accoucher d’un nouveau-né est non seulement douloureux mais également éprouvant, l’épuisement maternel est important et, entre les couches, l’allaitement et le biberon, il est difficile de récupérer au retour à la maison. Aussi pour éviter de porter atteinte à sa santé mentale, il est préférable de se changer les idées afin de reprendre son souffle : choisir des activités physiques modérées telles que le yoga par exemple, se faire masser, se reposer en s’octroyant des siestes…

•             Accepter de pleurer et de craquer

En devenant mère, la femme doit faire place à un être nouveau qui chamboule son rythme de vie et augmente son hypersensibilité. Une envie de pleurer irrépressible, une fatigue intense se font ressentir. Il faut lâcher prise et accepter de se laisser aller. Encore une fois, le soutien des proches tient une place prépondérante pour surmonter tout cela.

•             Demander de l’aide

Le baby blues n’est pas un sujet tabou et se faire aider pour se dégager du temps et éviter le burn-out maternel est très bénéfique. Un petit coup de pouce du papa autant pour l’entretien de votre intérieur que pour prendre soin de votre bout de chou ne sera pas de refus. Le papa tient un rôle très important dans le soutien psychologique et physique de sa conjointe.